
Mon Dragon...Cygne
Il est apparu un jour d’avril, il était resté caché sous ma couette
Imaginaire ou déjà connu de vies passées à l’Est
Il a surgi de ma torpeur, couronné de sa douceur
Ses ailes repliées, son museau effilé guérisseur
Son cou s’est agenouillé, ses naseaux ruisselaient
D’une auréole de tendresse, de grâce nimbée
Ses yeux noirs et bleus avaient la couleur de l’infini
La mappemonde à ma portée, l’horizon éclairci
Il m’a invitée à le suivre, paradoxe surnaturel
Bouleversée par sa majesté, noblesse dressée
Larmes aspirées par son souffle, apaisées
Quiétude de l’instant face au sage intemporel
En un cygne il s’est alors métamorphosé
D’une blancheur immaculée ses ailes duveteuses
En leur sein, protégée et lovée,
Il a pris son envol éthéré, galaxie prometteuse
Vent projetant dans mes yeux le cosmos
La Beauté de l’Univers et de Gaïa murmurées aurales
À portée leurs secrets et ressources ancestrales
Prélude et espérance des gardiens d’Éros

Selfie de sa vie #Selvie
Où sont les objectifs du boîtier de sa vie ?
Voix de la raison versus de ses passions
Les angles de champ sont infinis...
Autofocus sur ses croyances, ses fondations
Et s’il suffisait d’un flash ?
Contre jour sur le film, peur du crash
Kaléidoscope des aberrations chromatiques
Diapos déracinées du panoramique
Contre plongée en son essence, son invisible
Filtrer, resaturer, déclencher sa carte mémoire
Ne pas voir pour le croire, mais croire pour le voir
La distance focale devient possible
Selvie recadre et éclaire sa poudrière
Projecteur d’ombres grâce à ses lumières
En harmonie du je et des jeux de prismes
Pour une fusion et osmose de son ancien séisme